SAL
LA ROCCA

Salvatore La Rocca naît le 20 août 1961 à Seraing, près de Liège. Après avoir fait ses premiers pas comme guitariste de rock, il apprend à jouer de la contrebasse en autodidacte à l’âge de 23 ans. En 1986 il joue au sein du trio du pianiste français Michel Graillier avec le batteur américain Leo Mitchell, puis il rejoint le trio du saxophoniste Steve Grossman dans le sud de la France, joue à Singapour avec le quartet du saxophoniste Steve Houben (Jacques Pirotton, et Rick Hollander (de)), et en Allemagne avec le quartet du guitariste américain John Thomas (Marcus Becker, Jan de Haas). Il remplace Riccardo Del Fra au sein du quintet de Mikesch van Grummer (de) pendant le festival de jazz de Montreux. Les années 1990 confirment la présence de Sal La Rocca sur les scènes belges et européennes, où il se produit notamment avec Phil Abraham, Ivan Paduart, Sal Nistico, Jacques Pelzer, Mal Waldron, Pierre Vaiana (de), Salvatore Bonafede (de) et Dré Pallemaerts. Il participe à la formation du Raffaela Renzulli Ensemble aux côtés du saxophoniste Charlie Mariano, et du groupe Määk’s Spirit2 dirigé par Laurent Blondiau et Jeroen Van Herzeele (nl). Il se produit au North Sea Jazz Festival (La Haye) avec le saxophoniste américain Harold Land, et en Belgique avec Dave Turner, Vic Vogel et Félix Simtaine, puis avec Steve Houben, Diederik Wissels et Rick Hollander. Sal La Rocca fait plusieurs tournées avec Lee Konitz3, Bruno Castellucci, Jean-François Prins et Judy Niemack (de), mais aussi avec le Nathalie Loriers Trio avec lequel il joue en Syrie, Jordanie, Japon, Brésil et au Festival international de jazz de Montréal. Il fait également partie du Ivan Paduart Quartet et du Frank Vaganée (de) – Mike Del Ferro Group, et du Bruno Castellucci Stringtet avec Bruno Castellucci, Éric Legnini, Erwin Vann, et une section de cordes. À la fin des années 1990, Sal La Rocca joue avec Toots Thielemans au palais des congrès de Liège, et au sein du trio de Philip Catherine. Après cette période son nom est cité dans Le Dictionnaire du Jazz Belge4. Au début des années 2000, il accompagne Didier Lockwood, Gordon Beck, Stanley Jordan, Bobby Durham (festival d’Abou Dabi, Dubaï International Jazz Festival), et Anne Ducros (Festival international de jazz de Montréal5). Peu après, il repart pour quelques concerts en Irlande, Roumanie, Italie et au Benelux avec Toots Thielemans et Nathalie Loriers. Il enregistre Latinea en 2003, son premier album en leader avec Bruno Castellucci, Peter Hertmans, Kris Goessens et Jacques Pirotton. Il devient le contrebassiste attitré de la chanteuse Anne Ducros pendant plusieurs années, et participe à plusieurs de ses tournées internationales et enregistrements. Cette collaboration lui permet de jouer avec de grands noms du jazz dont le trompettiste Randy Brecker, et les pianistes Thierry Eliez, Enrico Pieranunzi, Jacky Terrasson, ou René Urtreger. En 2007, il devient le bassiste du groupe pop rock Vaya Con Dios avec lequel il effectue plusieurs tournées européennes et mondiales. En 2010, il fait partie du quintet de Steve Grossman avec Nico Menci, Alvin Queen (de) et Joe Lovano au Dinant Jazz Night Festival. En 2011, il participe à la formation du quintet du jeune trompettiste Gregory Houben6 avec Pierrick Pedron au saxophone alto. Par le biais du pianiste français Olivier Hutman il rencontre la chanteuse américaine Denise King, avec qui il forme un trio qui se produit principalement au Benelux et en France. Son deuxième album en tant que leader, It Could Be The End sort en 2012 chez Igloo Records7, avec Lorenzo Di Maio, Pascal Mohy, Hans van Oosterhout, et Jacques Schwarz-Bart, et propose essentiellement des compositions personnelles8. En 2016, il est engagé par le Sun Ra Arkestra conduit par Marshall Allen pour une petite tournée aux Pays-Bas et en Belgique. En 2017, tournée en Chine avec Phil Abraham quartet. Il sort son troisième album en 2018 sous le label Igloo Records. Avec Pascal Mohy au piano, Jeroen van Herzeele au sax ténor et Lieven Venken au drums, Sal La Rocca présent « Shifted » un album au couleur hard-bop, free jazz qui reçoit de nombreuses félicitations des médias et du public.  En 2020, il créé un nouveau projet en 5tet avec Igor Gehenot, Noam Israeli, Phil Abraham et Mayaan Smith Il continue à jouer avec ses précédentes formations et accompagne en tournées un grand nombre de musiciens de jazz en Belgique ou sur les scènes internationales, comme Michel Herr, Guy Cabay, André Ceccarelli, David Linx, Sheila Jordan, Mark Murphy, Scott Hamilton, Roby Lakatos, Steve Williams, Baptiste Trotignon, Bert Joris, Rick Margitza, Charles Loos, Stéphane Galland, Sylvain Beuf, Stéphane Belmondo, Tony Rabeson, Iva Bittová, Élisabeth Kontomanou, David El Malek, Fabien Degryse, Richie Beirach, Jacky Terrasson.

Projets

Sal La Rocca – double bass
Igor Gehenot – piano
Noam Israeli – drums
Phil Abraham – trombone
Mayaan Smith – sax ténor

Sal La Rocca n’en finit plus de nous surprendre. Après l’album Shifted remarqué par la presse, le contrebassiste d’origine sicilienne revient avec un nouveau projet profondément différent. On y retrouve en version 5tet, un tout nouveau line-up avec Mayaan Smith au sax ténor et Noam Israeli aux drums. Deux musiciens israéliens fraîchement débarqués à Bruxelles, que Sal a rencontré durant une jam, et dont la fougue et l’énergie ont séduit rapidement. Au piano, c’est l’inégalable Igor Géhénot dont le son percussif teinté de sonorités caribéennes donne une musique chaude et avenante. Phil Abraham, qui a collaboré sur le dernier album de Sal, s’introduit dans le band avec de belles textures mettant en relief les compositions de Sal La Rocca. Ces dernières sonnent groovy, résolument optimistes , font penser à la mer, à la plage, donnent envie de danser, de s’enlacer, de rire… cela fait un bien fou à l’heure où sont écrit ces quelques mots…